Le peeling périoral peut être considéré comme une technique particulière parmi les peelings car, d’une part, il s’applique sur une zone souvent altérée précocement et, d’autre part, le tissu à traiter nécessite une action de réjuvénation particulièrement active.
Vieillissement périoral, conditions de survenue
1. L’héliodermie
Les rides radiaires de la lèvre supérieure surviennent dans un contexte général d’héliodermie, d’un niveau minimum de 2 de la classification de Glogau. Il n’est pas rare d’observer une atteinte plus nette de cette région qui présente des signes de sénescence avant le reste du visage, comme d’ailleurs les régions périorbitaires.
Pour ne considérer que les effets des UV, une explication partielle est donnée par l’orientation de la surface de la lèvre supérieure qui est orientée légèrement vers le haut. Il y a donc une quantité de photons absorbés plus importante que pour les zones voisines plus verticales sur lesquelles prédomine la réflexion plus que l’absorption. On observe donc plus d’altérations des fibres élastiques et collagènes par les UV qui pénètrent. Perdant ainsi ses qualités d’élasticité, la peau de la lèvre ne reprend plus sa surface initiale après les allongements dus par exemple au sourire ou à la parole. Le tissu nécessaire à ces activités, quand la bouche est au repos, reste tel quel, sans réduction de surface, il se plisse.
2. La mobilité
La région périorale est très mobile. La bouche est constamment en mouvement. L’orbiculaire des lèvres est le principal muscle, ses fibres sont concentriques de l’orifice buccal et, bien entendu, les rides[...]
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