L’année 2014 a vu arriver l’AMM du minoxidil à 5 % en mousse chez la femme aux États-Unis. En France, cette nouvelle formule en mousse rend surtout service aux patients ayant une allergie au propylène glycol. Les génériques dermatologiques du finastéride à 1 mg ont fait baisser les prix, et permettent de prescrire cette molécule à un plus grand nombre de patients. Nous attendons toujours les antagonistes de PGD2 dans le traitement de l’alopécie androgénétique (AAG). Le latanoprost est disponible, mais son prix actuel ne permet pas de l’utiliser à des concentrations suffisantes pour le cuir chevelu.

Enfin, beaucoup de nouvelles du côté de la pelade. La génétique progresse. Une étude nationale en double aveugle versus placebo est en cours pour évaluer scientifiquement l’efficacité du méthotrexate dans les pelades sévères, avec ou sans prednisone associée. Mais un traitement en chasse un autre, et déjà les espoirs de l’interleukine 2 à faibles doses et les espoirs des JAK inhibiteurs se profilent.

Enfin, comme tous les ans, des nouveautés en dermoscopie, peu de progrès dans les alopécies cicatricielles ; quelques données sur la flore des follicules pileux et de nouveaux articles de grandes séries de cas sur l’alopécie frontale fibrosante qui, malheureusement, ne nous apportent pas de données thérapeutiques bien validées.

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