Test de prédisposition au mélanome : mythe ou réalité ?

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Prédisposition au mélanome

1. Mélanome : un cancer avec une incidence croissante et un mauvais pronostic à l’étape métastatique

L’incidence du mélanome (MM) augmente dans la majorité des pays occidentaux et double tous les 10 ans, occasionnant un réel problème de santé publique (11 000 nouveaux cas/an en France). Les facteurs de risque comprennent l’exposition aux UV, des cheveux et yeux clairs, une faible capacité de bronzage (phototypes I et II), un grand nombre (> 50) de nævi (grains de beauté) et la présence de nævi atypiques.

Dès que la tumeur devient “épaisse” (Breslow > 1 mm), il existe un risque important de métastases ganglionnaires régionales et/ou viscérales à distance (survie à 5 ans < 5 %). Ces données soulignent l’intérêt [1] de la prévention et du dépistage précoce de cette tumeur redoutable, de l’importance d’une meilleure connaissance des voies de l’oncogenèse mélanocytaire [2], afin de trouver de nouveaux traitements et/ou d’adapter la surveillance clinique.

2. Facteurs génétiques impliqués dans la prédisposition au mélanome

  • Le mélanome familial

Cinq à 10 % des mélanomes sont familiaux. Il existe dans ces cas au moins un apparenté atteint de mélanome dans la famille (jusqu’au second degré d’apparentement). Cliniquement, le mélanome familial est fréquemment associé à la présence d’un syndrome des nævi atypiques, à un phototype I-II et des cheveux roux. La génétique du mélanome a[...]

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À propos de l’auteur

Département de Génétique, Hôpital Bichat, HUPNVs, PARIS.