Les anomalies pigmentaires sont un motif fréquent de consultation en dermatologie pédiatrique. On distingue classiquement les hypopigmentations, les hyperpigmentations et les pigmentations anormales non mélanocytaires, qui ne seront pas abordées ici. Les naevi sont également exclus de ce chapitre. Au sein des deux premières catégories, on distinguera les formes généralisées des formes localisées et les formes congénitales des formes acquises [1]. Il faut cependant noter que, chez le nourrisson, la pigmentation est souvent incomplète et qu’un défaut ou un excès de pigmentation, en particulier chez les enfants à phototype clair, ne peut “apparaître” qu’à l’âge de 1 ou 2 ans, le plus souvent à l’occasion d’expositions solaires, alors qu’il s’agit bien de lésions congénitales. Le but de cet article n’est pas d’être exhaustif, mais plutôt de soulever certains points importants dans la prise en charge des enfants. Le vitiligo est abordé dans d’autres chapitres de ce numéro.
Hypopigmentation
>>> Formes généralisées : les hypopigmentations généralisées sont le plus souvent congénitales et d’origine génétique. Les formes acquises sont rares et surviennent la plupart du temps dans un contexte médical bien particulier : hypothyroïdie, dénutrition ou autres endocrinopathies qui en permettent le diagnostic. Le tégument mais aussi les phanères peuvent être touchés ; il n’y a pas d’atteinte ophtalmologique. Dans les formes congénitales, l’atteinte ophtalmologique est fréquente et fait souvent la gravité de la pathologie : c’est l’albinisme oculo-cutané (AOC). La principale question est alors de savoir si on se trouve dans le cadre d’un albinisme oculo-cutané isolé (fig. 1) ou d’une forme syndromique. La conduite à tenir en pratique et les principales étiologies sont résumées dans le tableau I.
>>> Formes localisées : les hypopigmentations localisées se divisent en formes congénitales et acquises. La topographie des lésions, leur nombre, leur disposition, leurs limites (floues ou nettes), leur couleur (hypochromie ou achromie) sont des éléments primordiaux pour le diagnostic étiologique. L’examen en lumière de Wood est souvent utile.
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