Quoi de neuf en pathologies tumorales cutanées ?

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Mélanome

L’observation et l’épidémiologie nous avaient appris depuis longtemps que le mélanome était une maladie hétérogène. Le démembrement du mélanome a été officialisé par la biologie moléculaire, avec la découverte des mutations BRAF (et autres), et l’on n’a plus juré que par la médecine personnalisée. L’arrivée de l’immunothérapie, théoriquement indépendante du statut moléculaire, nous a fait espérer un “traitement pour tous”. Hélas, on observe avec le temps que le mélanome est encore plus complexe qu’on ne le croit, et qu’en fonction des situations et de paramètres pas toujours bien identifiés (expression de PDL1, lymphocytes activés, cellules myéloïdes suppressives, etc.), nous allons aussi devoir “personnaliser” les immunothérapies !

En 2016, les publications sur le mélanome ont été riches en données de la vie réelle, plus exploitables au quotidien que les essais thérapeutiques très “formatés” qui excluent environ 30 % des patients. Il a également été beaucoup question de l’optimisation de la gestion des effets indésirables (EI) des immunothérapies, ce qui reflète l’usage désormais massif de ces nouveaux agents dans la prise en charge du mélanome métastatique, mais également dans d’autres cancers.

Enfin, avec l’arrivée des combinaisons d’immunothérapie (AMM européenne en avril 2016 pour l’association ipilimumab + nivolumab), le questionnement se poursuit sur la capacité de notre système de santé à assurer de façon pérenne le financement de ces traitements qui s’additionnent.

Épidémiologie, recommandations et traitement chirurgical

  • Le café protège-t-il du mélanome ?

La consommation de café a pu être associée à une réduction du risque de certains cancers (prostate, endomètre, colon), mais son association avec le risque de mélanome reste controversée. Le café, riche en substances bioactives, pourrait jouer un rôle protecteur dans le mécanisme de stress oxydatif. En 2016, deux méta-analyses chinoises ont relancé le débat en trouvant une association inverse entre la consommation globale de café et le risque de mélanome mais sans[...]

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À propos des auteurs

Service de Dermatologie et Oncodermatologie, Hôpital de la Timone, MARSEILLE.

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