Hiérarchisation des traitements du psoriasis sévère en 2017

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Une précision nosologique est nécessaire au début de cette revue : les psoriasis sévères sont en fait confondus dans les recommandations officielles avec les formes modérées, les critères retenus étant une surface cutanée atteinte (BSA) ≥ 10 % et un score PASI ≥ 10 (fig. 1). Les scores de qualité de vie (l’échelle DLQI en pratique) ne sont donc pas utilisés [1].

Or, la plupart de ces définitions courantes de la gravité de la maladie, de la réussite et de l’échec thérapeutiques ont été élaborées aux fins d’usage dans les essais cliniques. Les valeurs seuils numériques se rapportant à des paramètres aisément quantifiables, comme la surface corporelle atteinte, sont mal adaptées à la pratique clinique courante car elles ne reflètent pas le fardeau réel de la maladie qui pèse sur les patients.

Il est impératif de définir de nouvelles normes plus représentatives, axées sur les patients, pour évaluer le fardeau de la maladie et la réussite thérapeutique en pratique clinique.

Outils utilisés pour déterminer la gravité du psoriasis en plaques

Dans la pratique clinique, la détermination de la gravité du psoriasis en plaques comprend une évaluation objective de l’étendue et des symptômes de la maladie, et une évaluation subjective des répercussions du psoriasis sur la vie du patient. Parmi les mesures de gravité normalisées, on trouve des outils d’évaluation des symptômes et de l’atteinte cutanée, tels que la surface corporelle atteinte (BSA) et l’indice de surface et de gravité du psoriasis (PASI), ainsi que des outils d’évaluation de la qualité de vie, comme l’indice de qualité de vie en dermatologie (DLQi) et l’échelle[...]

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À propos de l’auteur

RESOPSO Unité de Dermatologie et Immunologie clinique, Hôpital Privé d’ANTONY.