Longtemps considéré comme une maladie dermatologique, le psoriasis est aujourd’hui plutôt identifié comme une pathologie inflammatoire générale à expressions multiples.
En 2017, la prise en charge du psoriasis se base encore et surtout sur une évaluation clinique de la sévérité et du type de présentation (plaques, gouttes, pustules…). L’arsenal thérapeutique s’est étoffé et nous permet d’adapter la prise en charge à chaque patient. Ce choix de stratégie thérapeutique personnalisée par le médecin est une démarche complexe qui doit prendre en compte certains éléments de la vie du patient, ses projets (grossesse, voyages…), ses consommations de toxiques (alcool, tabac…), ses antécédents et, bien sûr, l’ensemble des pathologies associées (comorbidités).
Pour toutes ces raisons, la première consultation d’un patient psoriasique est longue. Elle permet d’identifier le parcours du patient, l’histoire de sa maladie, l’historique des différents traitements et la façon dont il les a vécus, ses antécédents et ses projets ainsi que ses attentes thérapeutiques. Souvent, ce premier bilan permet de dépister des comorbidités à confier au médecin traitant et, si besoin, aux spécialistes d’organes. Bien entendu, la prise en charge doit s’adapter à ces comorbidités. Le dermatologue se retrouve souvent face à des questionnements liés à des pathologies associées non dermatologiques qui vont orienter les prescriptions. Chaque prescription devient ainsi individuelle. La richesse de l’arsenal thérapeutique induit une prescription personnalisée pour chaque malade.
L’objet de cet article est d’illustrer cette individualisation du traitement en abordant la maladie du point de vue des comorbidités.
Le rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une atteinte rhumatismale inflammatoire chronique[...]
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