Un oligoélément (OE) est un sel minéral nécessaire à la vie de l’organisme mais en très petite quantité (< 1 mg/kg de poids corporel). Le zinc (Zn2+ métal divalent) est un OE très important pour la croissance, le développement et l’homéostasie de la fonction immunitaire. C’est l’élément trace essentiel le plus abondant dans le corps après le fer. Il catalyse l’activité enzymatique, contribue à la structure des protéines et régule l’expression des gènes [1].
La carence en Zn est très fréquente, il faudra donc contrôler le statut en Zn, supplémenter et contrôler à nouveau car l’absorption intestinale est limitée par de nombreux facteurs.

La supplémentation en Zn trouve sa place dans de nombreuses indications dermatologiques ainsi que dans la pandémie virale SARS-CoV-2, grâce à ses propriétés antivirales démontrées.

Homéostasie du zinc [2]

• Absorption

Seulement 33 % du zinc alimentaire est absorbé au niveau du jéjunum.

• Distribution

Le corps en contient environ 2,5 g, dont 30 % dans les os et 60 % dans les muscles. Par ailleurs, le foie, les organes reproducteurs masculins, la rétine, la peau et les cheveux ont une teneur élevée en Zn.

• Transport

Le Zn est lié à l’albumine pour les 2/3, à l’2-macroglobuline, à la transferrine et à la transthyrétine.

• Dosage

Le Zn plasmatique est d’environ 1 mg/L, mais il ne représente que 1 % du Zn total, 90 % étant intracellulaire. Le Zn érythrocytaire est de 12 à 15 mg/L, la valeur la plus haute est requise, lors d’une supplémentation, pour que le Zn soit fonctionnel.

• Les sources de zinc (fig. 1)

Il faut optimiser nos apports par l’alimentation, car les subcarences sont fréquentes. L’apport est garanti grâce aux aliments d’origine animale comme les viandes rouges, les poissons et les fruits de mer, essentiellement les huîtres (70 mg/100 g).
Les sources végétales sont moins riches : cacao, lentilles,[...]

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