Compte rendu rédigé par le Dr Émilie BRENAUT,
Service de Dermatologie, CHU, Brest.

UCB, entreprise biopharmaceutique mondiale, a organisé dernièrement une réunion professionnelle sur le thème “Influence du genre dans le retentissement des maladies inflammatoires chroniques en rhumatologie et en dermatologie” à laquelle participaient les Prs Laurent Misery, dermatologue au CHU de Brest, et Alain Saraux, rhumatologue au CHU de Brest. Les intervenants ont abordé dans un premier temps le retentissement social et psychologique des maladies inflammatoires chroniques et, dans un second temps, le retentissement sur les projets de vie et la vie intime des patients.

Retentissement social et psychologique des maladies inflammatoires chroniques

Le rhumatisme psoriasique est certainement la pathologie pour laquelle dermatologues et rhumatologues sont le plus souvent en lien. Sa perception est largement influencée par la spécialité du médecin, les patients suivis de façon dominante par les dermatologues souffrant surtout de leurs lésions cutanées alors que ceux consultant des rhumatologues sont avant tout gênés par leurs atteintes articulaires. La perception de la sévérité du psoriasis ou du rhumatisme psoriasique est également différente en fonction du sexe et du genre des patients, de leur mode de vie, de leurs pathologies associées.

1. Différences de perception dans les rhumatismes inflammatoires associés au psoriasis

Pour le rhumatologue, un patient consultant pour une pathologie rhumatologique inflammatoire associée à un psoriasis sera classé dans un des cadres pathologiques suivants :
– les spondyloarthrites axiales au sens large (dont[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.