- Dermocorticoïdes et fractures osseuses [1]
- Inhibiteurs topiques de la calcineurine et cancers [2]
- Inhibiteurs de la phosphodiestérase 4
- 1. Crisaborole [4]
- 2. Difamilast [5]
- Probiotiques [6]
- Méthotrexate [7]
- Anticorps monoclonaux
- 1. Dupilumab
- 2. Tralokinumab
- 3. Nemolizumab [24]
- Inhibiteurs des Janus kinases
- 1. Baricitinib
- 2. Upadacitinib
- 3. Abrocitinib [31]
- Comparaison des traitements systémiques [32]
- 1. En pratique, quel traitement systémique choisir ? [13]
Dermocorticoïdes et fractures osseuses [1]
Un des éléments entretenant la corticophobie des parents est la croyance selon laquelle les dermocorticoïdes, en diffusant par voie systémique, seraient susceptibles de fragiliser les os et de favoriser les fractures osseuses.
Pour évaluer cette association, la Mayo Clinic a réalisé une étude de cohorte sur des enfants dont le diagnostic de dermatite atopique (DA) a été porté avant l’âge de 4 ans de 2004 à 2017. L’analyse de référence comprenait 2 499 patients dont 1 722 (68,9 %) avaient eu une prescription pour un dermocorticoïde. Au total, 333 (13,3 %) patients ont eu leur première fracture après le diagnostic de DA, à un âge médian de 8,7 ans. La comparaison de l’incidence cumulée des fractures chez ceux qui ont été exposés à des dermocorticoïdes par rapport à ceux qui n’ont pas été exposés à des dermocorticoïdes avant l’âge de 4 ans (RR ajusté selon l’âge et le sexe : 1,00 ; IC95 % : 0,80-1,26 ; p = 0,99) ne montre aucune association entre l’utilisation de dermocorticoïdes et les fractures osseuses.
Inhibiteurs topiques de la calcineurine et cancers [2]
En 2006, la Food and Drug Administration[...]
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