L’année 2021 a surtout vu l’émergence de nouvelles techniques qui ont pour principale caractéristique de ne pas reposer sur une énergie photonique, c’est-à-dire de ne pas être une source laser. Ainsi sont apparues de nouvelles sources d’énergie, bien différentes de celles que nous sommes habitués à utiliser. Désormais, les technologies laser ne sont plus seules puisqu’elles sont entourées de techniques de radiofréquences, d’ultrasons, de micro-ondes, la dernière apparue étant tout simplement… l’électricité ! Ou, plus précisément, un champ électrique particulier sous forme de nano-impulsions provoquant l’apoptose cellulaire.

Dans ce “Quoi de neuf en lasers ?”, nous évoquerons également ce qui a pu sembler être un nouveau traitement de la rosacée : la toxine botulinique. Mais disons-le tout de suite, si certains se sont emballés sur l’éventuelle utilisation de ce produit bien connu pour son action sur les rides de la glabelle, nous verrons qu’une lecture attentive des études proposées montre que cette indication ne va pas s’élargir à la rosacée.

Lasers et techniques à visée vasculaire

1.Toxine botulinique et rosacée

Certains semblent aujourd’hui se poser la question de l’utilisation de la toxine botulinique dans le traitement de fond de la rosacée. C’est l’observation originale publiée par Ballan et al. dans le Journal of cosmetic and laser therapy qui a mis, en quelque sorte, le feu aux poudres [1]. Une patiente d’une vingtaine d’années habituée à pratiquer le jogging a observé une “irruption bizarre” : alors qu’à la suite de ce jogging, elle présentait des flushs importants, révélateurs d’une rosacée de type érythrosique qui s’amplifiait lors de la course, elle a en effet remarqué des macules rondes, “blanches”, en tout cas non vasculaires et qui donnaient un aspect un peu “coccinelle” sur ce fond d’érythrose diffuse (fig. 1).

Les[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.