- Quelle est la fréquence de la vestibulodynie ?
- Quand évoquer une vestibulodynie ?
- Comment confirmer le diagnostic de vestibulodynie ?
- 1. Affirmer qu’il n’existe pas de lésion vestibulaire pertinente expliquant la douleur
- 2. Confirmer le siège de la douleur et son caractère allodynique
- 3. Éliminer une douleur d’origine neurologique
- Des examens complémentaires sont-ils indiqués ?
- Quelle prise en charge proposer ?
- Conclusion
La vulvodynie a été définie en 2003 par l’International Society for Study of Vulvovaginal Disease (ISSVD) comme “un inconfort vulvaire chronique, le plus souvent à type de brûlure, sans lésion pertinente visible et sans maladie neurologique cliniquement identifiable” [1]. Un consensus en 2015 définit la vulvodynie comme “une douleur vulvaire présente depuis au moins 3 mois, sans cause clairement identifiable” [2].
La vestibulodynie est une forme localisée de vulvodynie au cours de laquelle la sensation d’inconfort ou de brûlure ne concerne que le vestibule, à la différence de la vulvodynie généralisée qui intéresse l’ensemble de la vulve. La vestibulodynie est la plus fréquente des vulvodynies localisées, la clitoridodynie étant nettement plus rare. Elle peut être spontanée, provoquée ou mixte, et elle sera qualifiée de “primaire” en cas de survenue dès le premier rapport sexuel (ou lors de la première utilisation de tampons) et de “secondaire” si sa survenue succède à une phase d’activité sexuelle (ou d’insertion de tampon) non douloureuse.
Sur le plan physiopathologique, on considère actuellement que la vestibulodynie, au même titre que la vulvodynie, pourrait être liée à l’interaction complexe de multiples facteurs biomédicaux et psychosociaux [3] : par exemple, la survenue sur un terrain génétiquement prédisposé d’épisodes récidivants de candidose associée au rôle iatrogénique de certains topiques pourrait être responsable d’une inflammation locale, elle-même déclenchant un dysfonctionnement des muscles pelviens, une sensibilisation locale puis centrale à la douleur[...]
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