Aspects cliniques de la dysidrose plantaire [2, 3]
Les vésicules représentent la caractéristique la plus facile à reconnaître de la dysidrose simple. Ces vésicules sont fermes et profondément enchâssées dans la couche cornée. Dans la dysidrose simple, elles ne s’accompagnent pas de réaction inflammatoire cliniquement manifeste. Dans certains cas, cette affection se développe sur un fond érythémateux ou érythématosquameux (eczéma dysidrosique ou dysidrosiforme).
La dysidrose plantaire peut rester isolée mais s’accompagne très fréquemment de dysidrose palmaire (fig.1 et 2). Elle atteint essentiellement, voire uniquement, les faces latérales des orteils (fig. 3) ainsi que les surfaces plantaires. Le dos du pied est épargné dans l’immense majorité des cas.
L’inconfort cutané (prurit et sensations de tension ou de brûlure) précède classiquement l’éruption des vésicules. Celles-ci apparaissent en général de manière relativement symétrique (fig. 4 et 5) et tendent à confluer puis sèchent, deviennent brunâtres (fig. 6 et 7) et, la plupart du temps, ne se rompent pas. Le prurit qui perdure tout au cours de l’évolution est souvent intense, parfois incoercible.
Dans certains cas, les vésicules confluent et prennent l’aspect de bulles souvent multiloculaires qui éclatent et s’érodent en provoquant un suintement (dysidrose bulleuse). Lorsque ces vésicules ou ces vésiculobulles sèchent, elles donnent souvent lieu à une desquamation d’allure polycyclique. Les vésicules peuvent parfois être hémorragiques, surtout dans les variétés bulleuses (fig. 8). En phase régressive, les lésions peuvent être purement érythémateuses ou érythémato-squameuses (fig. 9) et en cas d’évolution prolongée, une hyperkératose avec fissurations profondes et douloureuses peut s’observer.
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