Dans le cadre des Journées Dermatologiques de Paris en décembre dernier, le laboratoire Abbvie a reçu trois intervenants afin de mettre en lumière les avancées récentes permises par les inhibiteurs de JAK dans la dermatite atopique modérée à sévère : le Dr Pierre-André Bécherel, dermatologue à Antony, le Dr Marie Tauber, dermatologue et allergologue au CHU Lyon-Sud, ainsi que le Pr Marie Jachiet, dermatologue à l’hôpital Saint-Louis à Paris.

Les temps forts en 2023

D’après l’intervention du Dr Pierre-André Bécherel, dermatologue, hôpital privé d’Anthony.

Le Dr P.A. Bécherel a rappelé en introduction que la dermatite atopique (DA) est une pathologie parfois très sévère qui nécessite un traitement adapté efficace, innovant et bien toléré.

Pour rappel, les Janus Kinases (JAK) sont une famille de protéines impliquées dans la signalisation intracellulaire, en particulier dans les voies d’activation et de différenciation des acteurs du système immunitaire. C’est par le blocage de certaines de ces voies de signalisation que les anti-JAK (le baricitinib, l’upadacitinib et l’abrocitinib) agissent dans la DA. Ces protéines sont, par ailleurs, impliquées dans de nombreux processus physiologiques (l’immunité antivirale, antitumorale, la régulation des plaquettes), expliquant ainsi les effets indésirables potentiels des anti-JAK (poussées virales, survenue de cancers, hypercoagulabilité).

Récemment, le comité de pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne des médicaments a émis plusieurs recommandations afin de réduire le risque potentiel d’effets secondaires graves (troubles cardiovasculaires, caillots sanguins, infections graves, cancers) associés aux inhibiteurs de JAK, quand ces médicaments sont utilisés dans le traitement de maladies inflammatoires chroniques.

Le PRAC a émis les[...]

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