La biopsie unguéale en pratique

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Rappels anatomiques et techniques de biopsie

Le choix de la technique de biopsie (fig. 1) dépend de la zone anatomique de l’ongle responsable des altérations unguéales, d’où l’importance d’une connaissance de son anatomie (fig. 2 et 3) [1, 2].

Le tableau I récapitule le choix de biopsie en fonction de la pathologie suspectée [1, 3-5].

Anesthésie

1. Produits injectables

La lidocaïne à 1 ou 2 % sans adrénaline permet une durée d’action de 30 min. L’adrénaline peut être utilisée aux extrémités digitales chez les patients sans trouble vasomoteur, mais est sans intérêt en chirurgie unguéale [6]. Pour limiter la douleur liée au pH acide de la lidocaïne, il est possible de la tamponner avec du bicarbonate de sodium (un volume de bicarbonate pour neuf volumes de lidocaïne) [7]. En raison de son délai d’action prolongé (30 min.), la bupivacaïne à 0,5 % n’est pas l’anesthésiant de choix, mais reste intéressante en postopératoire, car elle offre une analgésie de plus de 6 heures. La ropivacaïne à 2 % représente le produit idéal, en assurant une anesthésie aussi rapide que la lidocaïne, et en garantissant une analgésie postopératoire de 8 heures grâce à sa durée d’action prolongée [8].

2. Techniques d’anesthésie

Pour une injection relativement indolore dans les extrémités digitales, où la résistance des tissus est élevée, l’utilisation de seringues Luer-Lock avec des aiguilles de 30 G est recommandée [9].

  • Bloc digital distal

C’est la méthode la plus adéquate, qui permet une anesthésie immédiate de[...]

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À propos des auteurs

Service de Dermatologie du CHU Brugmann, Université libre de BRUXELLES.

Service de Dermatologie, CHU Brugmann – CHU Saint-Pierre Université Libre de BRUXELLES (Belgique).