Les laboratoires La Roche Posay ont organisé un symposium satellite dans le cadre des dernières JDP autour du Pr Thierry Passeron, du Dr Christelle Comte, de Mme Peggy Sextius et de M. Frédéric Flament.

Troubles de la pigmentation (prévalence, impact sur la qualité de vie et la stigmatisation)

D’après la communication de T. Passeron, CHU, Nice.

Il s’agit de la première étude internationale sur les troubles pigmentaires réalisée chez 48 000 personnes dans 34 pays, échantillon représentatif de la population générale. Des questions et des exemples cliniques sur photographies ont été utilisés pour faire le diagnostic de lentigos (L), hyperpigmentation axillaire (HA), hyperpigmentation post-inflammatoire (HPI), hyperpigmentation péri-orbitaire (HPO), mélasma (M) et vitiligo (V).

Dans cette population, 50 % des répondeurs pensent souffrir d’un de ces troubles, avec une prévalence respective de 27 %, 18 %, 15 %, 15 %, 11 % et 8 %. On voit bien que le problème le plus fréquent est celui des lentigos solaires mais on note aussi la prévalence importante du vitiligo.

Il y a une plus grande prévalence chez les femmes (59 %), une prédominance dans la tranche 18 à 30 ans pour les HPI, le V et les HPO. Pour les lentigos, la tranche des plus de 50 ans est la plus représentée. De façon logique, les phototypes 1, 2, 3 sont ceux les plus atteints par les L et le M.

Quand on regarde la répartition géographique, les chiffres sont difficiles à interpréter car les populations sont très hétérogènes au sein d’un même pays, ce qui correspond à l’histoire des migrations humaines.

Les prévalences sont moins élevées quand le diagnostic est posé par un dermatologue, avec des taux compris entre 33 et 49 %. Globalement, le score de qualité de vie (DLQI moyen) est de 7,2, ce qui est élevé. Les L perturbent le moins la qualité de vie et le V la perturbe le plus (DLQI[...]

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