Pourquoi s’orienter vers une pratique dermatologique plus écoresponsable ?
Le dérèglement climatique est impactant pour la santé humaine mais l’exercice de la médecine a aussi un impact sur la planète à travers les émissions de gaz à effet de serre. Nous participons également à la pollution par nos déchets plastiques, chimiques, nos prescriptions médicamenteuses et de cosmétiques. Chaque tonne de CO2 émise contribue directement au réchauffement de notre planète selon le GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Les eaux de rivières sont polluées par des médicaments sur toute la surface de la planète [1] mais aussi par des per et polyfluoroalkylés (PFAS), des nanoparticules, des perturbateurs endocriniens, des microplastiques.
La répartition des émissions de gaz à effet de serre pour le secteur de la santé français a été évaluée par le think tank, le shift project en 2021 puis réactualisée en 2023 [2]. Les plus grosses émissions sont représentées par les prescriptions de médicaments et dispositifs médicaux (53 % du total). Plus spécifiquement pour les cabinets de médecine générale de ville, une étude suisse évalue de manière rétrospective les émissions carbones : 30 tonnes de CO2eq pour un cabinet moyen avec 45,7 % pour les transports du personnel et des patients et 30 % pour le chauffage [3]. Dans cette étude suisse, la part des prescriptions de médicaments et de consommables n’est cependant pas individualisée. La répartition est probablement un peu différente dans un cabinet de dermatologie en raison de la consommation plus importante de matériel en lien avec la réalisation d’actes de chirurgie et d’esthétique.
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