Auteur Manciet J.-R

Cabinet de Dermatologie, NEUILLY-SUR-SEINE ; Hôpital Saint-Louis, PARIS.

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À côté des eczémas de contact, il existe de nombreuses éruptions eczématiformes dont le diagnostic peut être difficile, nécessitant un interrogatoire précis, un examen clinique complet, voire des examens complémentaires. La dermatite atopique, la dermite d’irritation et la démodécidose en sont les principales étiologies et l’exploration (photo)-allergologique est négative. Cependant, ces dermatoses peuvent se compliquer d’une allergie de contact.
Le bilan allergologique inclut la réalisation de patch tests épicutanés et éventuellement de photopatch tests. Seront testés différentes batteries standardisées et les produits finis mis en contact avec la peau. Ils permettront de retrouver le ou les (photo)-allergènes qui peuvent avoir plusieurs modes de contact (direct, manuporté, aéroporté, par procuration).

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Les années récentes ont mis en évidence trois types d’allergènes majeurs. En premier lieu, la méthylisothiazolinone, conservateur ayant remplacé les parabènes, responsable d’une épidémie de réactions allergiques en Europe (5 à 10 % des sujets testés). Les aspects peuvent être trompeurs en raison de son omniprésence dans notre environnement.
Viennent ensuite les allergènes peut-être émergents que sont le coconut DEA et le propylène glycol, présents dans de nombreux topiques.
Et, enfin, des allergènes toujours d’actualité : le nickel, pour lequel il existe de nouveaux contacts (objets connectés), et les substances parfumantes pour lesquelles un second mélange, le fragrance mix, a permis d’affiner le diagnostic. L’utilisation croissante d’huiles essentielles n’a, pour le moment, pas multiplié le nombre de sensibilisations, mais une surveillance s’impose.