Cas clinique

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Une jeune femme de 29 ans, enceinte de 6 mois, seconde pare, est adressée à la consultation de dermatologie pour une dermatose inflammatoire étendue très prurigineuse évoluant depuis 15 jours. L’examen cutané constate de grands placards monomorphes de lésions urticariformes fixes confluentes couvrant 40 % de la surface corporelle (fig. 1). L’ombilic n’est pas épargné (fig. 2). Le prurit est intense. La biologie retrouve une éosinophilie à 1 500/mm3. L’examen des avant-bras montre des lésions rondes érosives et des bulles (fig. 3).
Quel diagnostic évoquez-vous ?

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Une jeune femme de 23 ans originaire, par ses parents, du sud de l’Inde, sans antécédent notable, consulte pour ces lésions pigmentées évoluant depuis 1 an et s’étendant.

L’examen constate des lésions maculeuses planes pigmentées bien limitées, rondes, sans aucune infiltration ni signe épidermique de la face, du tronc antérieur et des faces externes des bras. Il n’existe aucun prurit.

La patiente décrit l’apparition de lésions d’emblée pigmentées sans érythème précessif. Il n’y a pas de signe de Darier. Elle n’applique aucun topique particulier sur les zones atteintes.

Quel diagnostic proposez-vous ?

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Une femme de 31 ans, infirmière en pédiatrie, consulte pour l’apparition depuis 3 jours d’un érythème acral des mains et des pieds.
Elle a présenté avant l’éruption des symptômes pseudo-grippaux à type de fébricule, asthénie et myalgies.
Cet érythème s’accompagne d’arthralgies intenses des extrémités handicapant la mobilité, sans arthrite ni synovite.
Vous constatez un érythème en nappes, finement purpurique, affectant les mains et pieds et remontant aux poignets et tiers inférieurs des jambes.
Quel diagnostic proposez-vous ?

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Léa, âgée de 6 mois, est hospitalisée en urgence en pédiatrie en raison de l’apparition de novo depuis 24 h de lésions cutanées purpuriques ecchymotiques siégeant principalement en regard des faces convexes des joues et oreilles. Quatre autres lésions rondes purpuriques siègent de façon asymétrique sur le tégument.

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Une patiente de 24 ans, sans antécédent personnel notable, était adressée en consultation pour une lésion papuleuse ferme infracentimétrique, discrètement rosée, sensible à l’effleurement, siégeant sur l’avant-bras gauche.

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Un homme de 60 ans originaire du Bangladesh, greffé rénal depuis plus de 20 ans pour une néphropathie d’origine indéterminée, consultait pour des troubles pigmentaires évoluant de façon progressive depuis au moins 5 ans. Il n’avait pas d’antécédents personnels notables en dehors de la greffe et ne rapportait pas d’antécédents familiaux particuliers. Son traitement immunosuppresseur comportait une corticothérapie générale à faible dose, du tacrolimus et du mycophénolate mofétil. Sur le plan dermatologique, le diagnostic de vitiligo avait été proposé, mais en raison de l’échec des dermocorticoïdes et du tacrolimus topique, le patient était demandeur d’un second avis.

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En février, monsieur G., âgé de 53 ans, paysagiste, consulte, adressé par son hépatologue pour un avis spécialisé concernant ses lésions des mains et des avant-bras (fig. 1). L’examen attentif constate des érosions arrondies post-­bulleuses d’âges différents touchant les faces dorsales des mains (fig. 2 à 4) ainsi que des lésions de fragilité cutanée et cicatricielles hypochromes des avant-bras (fig. 5 et 6). Il était suivi par un hépatologue pour une hépatite cytolytique chronique (SGOT 147 UI/L, SGPT 144 UI/L) avec gamma GT élevée (273 UI/mL) dont l’étiologie restait indéterminée et une augmentation majeure de la ferritine sérique (plus de 1 400 ng/mL). Une recherche du gène de l’hémochromatose (gène HFE) était négative. Les sérologies du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), des hépatites B et C étaient négatives. Une hépatite virale E était suspectée au moment de la consultation.