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Cette étude réalisée en double aveugle a évalué, chez des patients traités par laser à colorant pulsé pour une rosacée, l’intérêt relatif de deux crèmes, soit simplement hydratante (Hydraliane), soit plus spécifique de notre problématique (Sensifine AR). Cette dernière présente une formulation intégrant des principes actifs visant à provoquer une sensation de fraîcheur, en agissant sur des récepteurs cutanés spécifiques, alors que la thermophobie accompagnant les rosacées est exacerbée en post-acte laser. L’étude démontre clairement que cet objectif est atteint avec la crème Sensifine AR,
les patients objectivant clairement ce bénéfice capable d’optimiser la tolérance et le confort du traitement laser.

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La dermatite atopique (DA) est une dermatose inflammatoire fréquente qui affecte 10 à 20 % de la population. Elle débute classiquement dans la petite enfance et s’atténue avant l’adolescence. Elle peut néanmoins persister à l’âge adulte dans environ 4 % des cas et les plus sévères d’entre eux sont estimés entre 10 et 15 % [1]. Il s’agit d’une maladie multifactorielle, liée à l’intrication de facteurs environnementaux, génétiques et immunologiques.

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La maladie de Verneuil est une affection fréquente, de diagnostic clinique facile mais souvent retardé. Une meilleure connaissance et prise en charge de la maladie pourrait diminuer l’impact sur la qualité de vie, la fréquence des complications cicatricielles et infectieuses, mais aussi la dégénérescence en carcinome épidermoïde, rare mais souvent létale.
Si l’association de la maladie de Verneuil avec le syndrome métabolique, l’excès de poids, l’obésité et le tabagisme est à présent bien établie, celle avec les maladies d’occlusion folliculaire, la maladie de Crohn, les spondylarthropathies et les syndromes auto-inflammatoires repose souvent sur des rapports de cas isolés ou des séries limitées. Une meilleure connaissance de la maladie et de sa physiopathologie devrait nous permettre de préciser ces associations.

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La maladie de Verneuil est une affection dermatologique fréquente, mal connue des praticiens et difficile à traiter. Elle touche les grands plis, se traduit par des poussées de nodules inflammatoires et douloureux, d’évolution suintante et souvent purulente. Elle débute en général à la fin de l’adolescence, et s’installe de façon chronique. Les poussées sont imprévisibles, et perturbent de façon importante la vie quotidienne.
Le retentissement psychologique est souvent considérable. La prise en charge doit être patiente mais active : il faut dédramatiser, expliquer les facteurs physiopathologiques et aggravants (tabac, surpoids notamment…)
Il est possible aujourd’hui de soulager les patients par une association judicieuse des traitements. La prise en compte de l’impact sur le bien-être est fondamentale.

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La maladie de Verneuil est une dermatose inflammatoire chronique fréquente, touchant avec prédilection les femmes jeunes, avec un fort retentissement sur la qualité de vie des patients atteints. Les mécanismes physiopathogéniques impliqués dans la survenue et la pérennisation des poussées demeurent encore incomplètement connus.
Une prédisposition génétique, une altération de la réponse immunitaire cutanée et des peptides antimicrobiens y jouent probablement un rôle fondamental. Le tabagisme et la surcharge pondérale sont des facteurs clairement associés à la maladie et à sa sévérité.
La maladie de Verneuil peut avoir plusieurs phénotypes différents. Néanmoins, elle se caractérise cliniquement par la survenue de lésions caractéristiques (nodules inflammatoires, abcès, fistules, cicatrices hypertrophiques) d’évolution chronique et/ou récidivantes au niveau des plis et de la région périnéale qui permettent de poser facilement le diagnostic.

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Les lasers fractionnés ont été proposés pour offrir une alternative aux lasers ablatifs pulsés, moins agressive, aux suites simplifiées et sans risque d’hypochromies secondaires. On en distingue deux types : ablatifs et non ablatifs.
Avec un recul supérieur à 10 ans, on constate que le profil de tolérance des lasers fractionnés non ablatifs, dont l’exemple est le laser Fraxel®, est bon, sans risque d’effet secondaire important, quels que soient le phototype et la région traitée, alors que les lasers fractionnés ablatifs exposent à certaines complications, en particulier sur les phototypes élevés et les régions extrafaciales (quelques cas de surinfections, cicatrices hypertrophiques, pigmentations durables).
Suivant les indications et les préférences des patients en termes de suites acceptées, les lasers non ablatifs “profonds” s’imposeront comme le traitement le plus adapté chez nombre de patients, et comme un traitement synergique chez d’autres. Par exemple en cas d’héliodermie faciale, on pourra recommander un traitement de l’ensemble du visage avec un laser non ablatif profond, avec la possibilité de compléter par un laser ablatif localisé sur les rides sus-labiales.

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Au cours de la dernière décennie, les biothérapies ont révolutionné la prise en charge du psoriasis. La plupart de ces biomédicaments sont capables d’induire une immunogénicité par le biais de la production d’anticorps antibiomédicaments (ADA). Ces ADA, lorsqu’ils sont neutralisants, peuvent diminuer la concentration sérique du traitement et/ou augmenter sa clairance. Ces modifications peuvent fortement impacter l’efficacité clinique des biothérapies et nécessiter une réadaptation de la stratégie thérapeutique.