Revues générales

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La France, comme tous les autres pays industrialisés, connaît actuellement une augmentation importante et rapide du pourcentage de sa population âgée de plus de 75 ans. La prise en charge des patients âgés, en particulier de ceux présentant de multiples comorbidités, peut être complexe et l’équilibre entre excès et sous-médication difficile à atteindre. La richesse de sa spécialité va conduire le dermatologue à prendre en charge le patient âgé pour de multiples motifs. Cet article présente les spécificités diagnostiques et thérapeutiques des dermatoses fréquemment rencontrées chez le sujet âgé, tout en les intégrant au contexte gériatrique.

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Les biothérapies ont transformé le traitement de nombreuses maladies dermatologiques au prix d’une augmentation modérée du risque infectieux. La vaccination est un moyen efficace et bien toléré pour contrer un nombre croissant d’agents infectieux. Si les vaccins vivants atténués restent contre-indiqués au cours de ces traitements, leur prescription est possible à condition de respecter des délais de sécurité avant (4 à 6 semaines) ou après (3 à 6 mois) la prescription de la biothérapie. Les vaccins inactivés doivent être, quant à eux, systématiquement proposés, sans délai, aux patients susceptibles de recevoir une biothérapie. Dans cette population, les recommandations concernent à la fois la mise à jour du calendrier vaccinal et l’administration systématique des vaccins saisonniers contre la grippe et le Covid-19 ainsi que les vaccins contre le pneumocoque et le zona.

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L’acné est une affection cutanée fréquente qui touche principalement les adolescents, mais peut également être présente chez l’adulte [1]. Malgré les avancées dans la compréhension des mécanismes physiopathologiques de l’acné, tels que l’influence hormonale, l’hyperkératinisation, l’inflammation impliquant le microbiome, la gestion optimale de cette affection reste un défi clinique [2].

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L’acné est un motif fréquent de consultation en dermatologie. Elle affecte le plus souvent le visage mais peut également toucher le tronc. Peu de données sont disponibles concernant la prévalence de l’acné du tronc, son évaluation, l’impact sur la qualité de vie et les recommandations de prise en charge.
Cet article présente une synthèse des données récentes sur l’acné du tronc et la nouvelle échelle d’évaluation TRASS proposée par le GEA pour aider à la prise en charge.

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C’est la panique quand le patient vous demande de regarder cette lésion qui est apparue au niveau de l’anus ! Mais une démarche clinique rigoureuse et systématique permet de s’y retrouver. Tout d’abord, il faut distinguer les pathologies purement proctologiques (hémorroïdaires et suppuratives), des maladies dermatologiques, vénériennes (en recrudescence actuellement). Une attention particulière sera donnée aux lésions dues aux papillomavirus de type condylomes et lésions dysplasiques, dont la prise en charge particulière est codifiée. Enfin, le prurit anal qui est le plus souvent essentiel, fera rarement découvrir un lichen plan ou un lichen scléro-atrophique.

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Les mastocytoses sont des maladies rares liées à une accumulation clonale de mastocytes dans un ou plusieurs organes. Elles sont associées dans plus de 80 % des cas à une mutation somatique gain-de-fonction dans le gène KIT codant pour le récepteur à activité tyrosine kinase KIT. Chez l’enfant, la mastocytose est essentiellement cutanée et tend à régresser dans la majorité des cas après quelques années. Les manifestations cliniques se divisent en deux types : celles liées à l’activation excessive des mastocytes, incluant notamment les flushs, le prurit et des troubles digestifs, et celles résultant de l’infiltration de mastocytes dans la peau. Le diagnostic est principalement clinique. Le traitement symptomatique vise à inhiber les conséquences d’une dégranulation mastocytaire excessive. Les MS agressives sont exceptionnelles chez l’enfant et sont traitées par inhibiteur de tyrosine kinase.

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Le vieillissement facial est un processus complexe qui résulte de diverses interactions entre le temps, les facteurs génétiques, comportementaux et l’environnement. Ce processus physiologique peut être accéléré, notamment par l’exposition aux rayons ultraviolets, le tabagisme, une alimentation déséquilibrée, le stress et la pollution. Ces éléments contribuent à la détérioration de la peau, des tissus adipeux, musculaires et osseux, accélérant ainsi le vieillissement. Il existe des anomalies génétiques et syndromes rares associés à ce phénomène. La compréhension de ces facteurs permet d’adopter des stratégies préventives et de traiter les manifestations de vieillissement prématuré.

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Les cancers vulvaires représentent 4-5 % des cancers gynécologiques, avec une fréquence de 2 à 7/100 000 femmes. Leur fréquence augmente avec l’âge.
Il en existe plusieurs types : carcinomes épidermoïdes (85-90 %), mélanomes (5 %) et carcinomes basocellulaires (2 %) sont les plus fréquents. Les autres types sont : adénocarcinome, carcinome verruqueux, lymphome, sarcome. Leur taux de mortalité est estimé à 0,8/100 000 en Europe. Le taux de survie moyenne à 5 ans est de 70-93 % en l’absence de ganglion atteint et de 25-41 % en cas d’extension ganglionaire. Les carcinomes épidermoïdes développés à partir de lésions HPV-induites siègent plus souvent sur le périnée et ont un meilleur pronostic que ceux développés sur un lichen scléreux, alors que les mélanomes ont le plus mauvais pronostic.
La majorité des cancers invasifs sont précédés de lésions précancéreuses vulvaires et/ou de carci­nomes/mélanomes in situ, repérables cliniquement. Leur traitement représente alors une prévention secondaire des cancers.

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Ces recommandations abordent l’épidémiologie, le diagnostic, la stratification des risques et les traitements chez les patients immunocompétents et immunodéprimés atteints de kératoses actiniques (KA). Les KA sont des précurseurs potentiels du carcinome épidermoïde cutané (CEC) et présentent des caractéristiques histopathologiques et immunohistochimiques typiques de cette tumeur maligne à un stade précoce. Elles peuvent évoluer en CEC in situ et devenir invasives dans un faible pourcentage de cas. Le diagnostic de KA et de champs de cancérisation repose sur l’examen clinique. La dermatoscopie, la microscopie confocale, la tomographie par cohérence optique ou la tomographie confocale peuvent aider au diagnostic différentiel de la KA et des autres cancers cutanés. Une biopsie est indiquée en cas de lésions cliniquement et/ou dermatoscopiquement suspectes et/ou réfractaires au traitement. Le choix du traitement dépend des caractéristiques du patient et de la lésion. Pour les lésions uniques non hyperkératosiques, le traitement peut être débuté à la demande du patient par des traitements destructeurs ou des traitements topiques. Pour les lésions multiples, un traitement du champ de cancérisation est conseillé par des traitements topiques ou une photothérapie dynamique (PDT). Des mesures préventives telles que la protection solaire, l’auto-examen et des traitements répétés du champ de cancérisation sont conseillées chez les patients à haut risque.

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Il est noté de façon récente une augmentation des cas d’infections sexuellement transmissibles (IST) chez les femmes en âge de procréer et les adolescents. Parallèlement, une diminution de la crainte de l’infection par le VIH et des IST d’une façon générale est constatée, celle-ci s’accompagnant d’une baisse du niveau des connaissances sur les IST et le VIH par les adolescents. Actuellement, un jeune Français sur deux seulement est préoccupé à l’idée de contracter une IST. L’implication du dermatologue dans la prévention, le dépistage et la prise en charge des IST et de la santé sexuelle des adolescents a décliné depuis plusieurs années. Les principales raisons sont un manque de formation et de pratique. Paradoxalement, le dermatologue est l’un des professionnels de santé les plus fréquemment consultés par la tranche d’âge 12-25 ans.

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