Revues générales

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L’infection à papillomavirus humain (HPV) est l’infection sexuellement transmissible la plus fréquente dans le monde. Sur le pénis, elle est le plus souvent asymptomatique mais des lésions peuvent apparaître chez une minorité de patients infectés, sous une forme bénigne (condylomes), bénigne mais avec possible transformation tardive en carcinome épidermoïde (tumeur de Buschke-
Löwenstein), précancéreuse (néoplasies HPV-induites : maladie de Bowen et papulose bowénoïde) ou cancéreuse (carcinome épidermoïde HPV-induit).

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La télédermatologie a connu un formidable essor avec la crise sanitaire liée à la COVID-19, bien que souvent temporaire. Nombre de dermatologues ont testé les téléconsultations et se sont fait leurs propres expérience et avis.
Les avantages et inconvénients de la télédermatologie, de la téléconsultation et de la téléexpertise sont exposés afin de permettre à chacun de définir quel outil et quelle organisation permettront de répondre au mieux à son besoin médical. Les règles législatives, de bonne pratique et du remboursement sont rappelées. Des conseils pour débuter sont distillés. L’intégration à un travail en réseau et la création de filière de soins présentielle sont mis en avant.

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Alors que le pronostic des carcinomes épidermoïdes cutanés (CEC) aux stades localisés est le plus souvent excellent, la prise en charge des CEC avancés et métastatiques demeurait jusqu’à récemment problématique, avec des traitements systémiques peu efficaces et mal tolérés par ces populations âgées.
L’avènement des anti-PD1 dans cette indication a constitué un véritable bouleversement et ces dernières années ont été marquées par les résultats très prometteurs de ces immunothérapies avec des taux de réponse allant jusqu’à près de 46 %, des réponses durables et une survie qui s’allonge.
Les recommandations européennes confirment la place de premier plan de ces immunothérapies dans le traitement des CEC avancés (CECa).
La bonne tolérance de ces molécules, associée à une efficacité notable, permet de proposer un traitement efficace et peu toxique à ces populations souvent âgées. Cependant, à l’heure actuelle en France, les anti-PD1 ne sont pas approuvés (pembrolizumab, nivolumab) ou ne sont pas accessibles au remboursement (cemiplimab) dans cette indication.

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Les engelures sont des lésions cutanées inflammatoires acrales induites par le froid, principalement localisées aux pieds et aux doigts. Pour le dermatologue, la prise en charge consistera à éliminer une atteinte acrale d’une autre pathologie ou une connectivite débutante (pseudo-engelure) avant de pouvoir conclure à des engelures idiopathiques bénignes.
La prise en charge repose sur la prévention contre le froid et l’arrêt du tabac. L’utilisation de topiques comme les dermocorticoïdes ou de traitements systémiques comme les inhibiteurs calciques reste fréquente même si aucune étude n’appuie leur efficacité.

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L’arsenal thérapeutique dans les lymphomes cutanés T est très large. Le choix du traitement dépend du type histologique, du stade et du terrain. Aux stades précoces, les traitements cutanés (dermocorticoïdes, chimiothérapies locales, photothérapie dynamique et photothérapie) sont utilisés en première intention. Aux stades avancés, les traitements immunomodulateurs (méthotrexate, interféron alpha et rexinoïde) sont utilisés seuls ou en association aux traitements cutanés et leur indication est validée en RCP, en lien avec un centre de référence du GFELC.
La plupart des traitements sont suspensifs. L’émergence récente de nouvelles thérapeutiques telles que le brentuximab vedotin, le mogamulizumab ou l’anti-KIR3DL2 suscite beaucoup d’espoir.

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Le psoriasis est une maladie inflammatoire chronique qui affecte approximativement 1 % des enfants et adolescents. Il impacte la qualité de vie des enfants mais aussi de la famille. Sa physiopathologie chez l’enfant est superposable à celle de l’adulte, néanmoins son expression clinique diffère. De même, les options thérapeutiques calquées sur celles des adultes relèvent souvent de traitements hors AMM, elles requièrent d’être adaptées aux particularités de l’enfant et à une stratégie thérapeutique sur le long terme.

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L’acné de la femme adulte est fréquente. Elle constitue un challenge thérapeutique quotidien dans les consultations du dermatologue. Elle se caractérise par son évolution prolongée ainsi que par un risque de récidive important, après une antibiothérapie orale en particulier, ce qui conduit souvent à prolonger et à répéter ce type de traitement.
La sévérité de cette acné et son retentissement sur la qualité de vie conduisent en conséquence à envisager chez ces patientes un traitement par isotrétinoïne ou par spironolactone. Le choix entre ces deux molécules sera discuté à la lumière des données actuelles de la littérature.

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Le traitement de la dermatite atopique est entré dans une nouvelle ère avec l’arrivée des thérapies ciblées. Et nos patients auront donc de plus en plus d’options pour soulager enfin l’une des maladies dermatologiques les plus difficiles à contrôler, avec un prurit particulièrement invalidant. En tout cas en théorie. Car l’innovation thérapeutique se heurte souvent à l’inertie thérapeutique des prescripteurs, parfois inconsciente, parfois liée à des craintes non justifiées sur les nouvelles molécules ou à une insuffisance d’information, et nous essayons d’analyser ici ce phénomène qui concerne d’ailleurs beaucoup d’autres champs thérapeutiques que la seule dermatite atopique.

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L’eczéma des paupières est un motif fréquent de consultation et touche de façon prédominante les femmes. Les principaux diagnostics différentiels sont la dermatomyosite, la rosacée oculaire et la dermite séborrhéique. La première cause d’eczéma palpébral est l’allergie de contact.
Le caractère aigu ou chronique de l’eczéma, la rythmicité en cas d’eczéma récidivant et la topographie des lésions sont autant d’éléments qui guident l’exploration allergologique.
La dermite irritative et la dermatite atopique sont les deux autres causes d’eczéma palpébral.
Le traitement repose sur les émollients et le tacrolimus topique. Les dermocorticoïdes, utiles pour soulager rapidement les symptômes, doivent être prescrits avec parcimonie dans cette localisation particulière.

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En 2004, la Conférence de consensus sur la prise en charge de la dermatite atopique de l’enfant a affecté aux émollients une bonne place dans le traitement des poussées de la dermatite atopique (DA), derrière les corticoïdes et les inhibiteurs de la calcineurine.
De nouvelles études portant sur un nombre important de nourrissons montrent cependant que l’application précoce et prolongée des émollients actuellement disponibles ne prévient pas la survenue d’une DA. De même, l’application précoce et prolongée des émollients ne semble pas capable de diminuer la fréquence des allergies alimentaires qui, dans l’histoire naturelle de l’atopie, font très souvent suite à la DA. Ces revues sont l’occasion de préciser les mécanismes qui expliquent la perte de la fonction barrière de la peau.
Toutefois, d’autres études sont encore nécessaires pour analyser plus finement les mécanismes de la fonction barrière de la peau et aboutir ainsi à la conception d’émollients plus efficaces pour lutter contre la DA.

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