Revues générales

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Le lichen oral est une pathologie polymorphe qui recouvre de nombreuses lésions élémentaires pouvant correspondre à différents stades d’évolution du lichen. Il existe des formes idiopathiques et des formes induites de lichen oral. Le traitement des formes induites repose le plus souvent sur le traitement de la cause et le traitement des formes idiopathiques est symptomatique. Le traitement de 1re intention du lichen oral est la corticothérapie locale mais les formes sévères ou diffuses peuvent nécessiter un traitement par corticothérapie et/ou immunosuppresseurs systémiques.

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La vulvodynie est fréquente et mal connue. Une errance diagnostique et thérapeutique caractérise souvent le parcours de soins des patientes, majorant leur anxiété, leur désarroi et leurs attentes d’une consultation de “vulvologie”. Les enjeux d’un premier entretien apparaissent donc déterminants pour améliorer la prise en charge de ces patientes.

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Si l’aphte buccal banal est fréquent et peu gênant, certaines formes cliniques d’aphtes peuvent être invalidantes, en particulier l’aphtose buccale récidivante. Il est donc primordial de pouvoir reconnaître un aphte typique, mais aussi les différentes formes cliniques, et de connaître les diagnostics différentiels afin de pouvoir les éliminer. Il faut alors parfois s’aider d’une biopsie. Un diagnostic d’aphtose buccale récidivante nécessite un interrogatoire précis et une prise en charge thérapeutique adaptée au patient.

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Bien savoir tester les eczémas de contact est indispensable pour identifier les causes et garantir une guérison. La première étape est de suspecter un eczéma de contact même dans ses formes sémiologiques trompeuses. Le choix des allergènes à tester est guidé par la sémiologie (formes cliniques, topographie, chronologie) et par un interrogatoire poussé.

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L’érythème fessier représente un motif fréquent de consultation de médecine générale, de pédiatrie ou de dermatologie. Les étiologies en sont nombreuses avec des fréquences variables.
Aussi, il est important pour le praticien en charge de l’enfant de s’appuyer sur un arbre diagnostique lui permettant d’évoquer en premier lieu les causes les plus courantes, mais de ne pas passer à côté des points d’appels cliniques de pathologies plus rares. Poser donc le juste diagnostic demeure la pierre angulaire de la prise en charge de l’érythème fessier du nourrisson.
À noter que, quelle que soit l’étiologie de l’érythème fessier, il peut se surinfecter par des bactéries, des virus ou des levures et en modifier l’aspect clinique. Il peut aussi, à force d’applications intempestives de différents topiques, se compliquer d’une dermite de contact. La thérapeutique adaptée qui en découle doit rester simple et facile de mise en œuvre afin que l’observance au domicile soit la meilleure.

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La confraternité est constituée des liens qui lient les médecins entre eux dans leur exercice professionnel. Nous rapportons deux histoires cliniques dans lesquelles la notion de confraternité peut être interrogée face à l’intérêt supérieur du patient. Il s’agit d’une histoire interrogeant la compétence professionnelle d’un confrère et l’attitude à adopter dans ce cas-là. L’autre histoire est celle d’un confrère devenu alcoolique et pour lequel les interrogations sont fortes quant à la meilleure attitude. Le problème éthique se situe entre l’action à entreprendre, sachant que l’on n’est soi-même jamais indemne d’erreur, et la protection des patients. Un éclairage est donné par la définition juridique des mots ainsi que par ce qui est connu dans les instances qu’il s’agisse de l’Ordre des médecins ou du Sou médical.

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Le mélanome représente un problème majeur de santé publique dont l’incidence est en constante augmentation. Le développement de nouvelles techniques d’imagerie cutanée non invasives
facilite le diagnostic précoce de mélanome et le suivi des patients à risque.
Ces dernières années, la compréhension des mécanismes moléculaires et immunologiques impliqués dans le développement du mélanome a conduit à l’avènement de deux nouveaux traitements : l’immunothérapie et la thérapie ciblée. Ces nouvelles armes thérapeutiques ont considérablement amélioré le pronostic des patients métastatiques avec, dans certains cas, des possibilités de guérison.
Les données d’efficacité au stade métastatique ont conduit à l’utilisation de ces molécules en situation adjuvante avec des résultats spectaculaires, puis très récemment en situation néoadjuvante où un signal d’efficacité encourageant est observé. Néanmoins, des progrès sont encore nécessaires. De nombreuses études sont en cours pour développer de nouvelles molécules en monothérapie ou en association aux traitements existants ainsi que pour définir des facteurs pronostiques et prédictifs de réponse aux traitements dans le but de développer une stratégie thérapeutique personnalisée pour chaque patient.

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Le psoriasis unguéal est source à lui seul d’une altération de la qualité de vie des patients avec des sensations d’inconfort, des douleurs et des limitations dans les gestes de la vie quotidienne. Son traitement est réputé plus difficile que celui du psoriasis en plaques. Les traitements topiques reposent essentiellement sur les dermocorticoïdes d’activité très forte et les analogues de la vitamine D.
Les traitements systémiques conventionnels (méthotrexate, ciclosporine, acitrétine) sont similaires en termes d’efficacité, et ce sont surtout les effets secondaires et le profil du patient qui vont guider le choix de la molécule. Si une biothérapie est nécessaire, aucune n’a, à ce jour, démontré sa supériorité dans cette indication. Au-delà de ces traitements, il conviendra dans tous les cas de contrôler parfaitement les facteurs extérieurs aggravants (macération, Koebner, onychomycose associée…).

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La dermatite atopique (DA) est une maladie chronique multifactorielle évoluant par poussées. Cette maladie appartient au spectre de l’atopie pouvant associer allergies alimentaires, asthme, rhinite ou conjonctivite saisonnières. De multiples facteurs sont susceptibles d’influencer l’histoire naturelle de la dermatite atopique. Le traitement local, associant émollient pour traiter la xérose et dermocorticoïdes pour le traitement des poussées inflammatoires, suffit dans la très grande majorité des formes modérées. Depuis septembre 2017, le dupilumab a l’AMM pour le traitement des DA 
modérées à sévères de l’adulte et depuis août 2019 pour les patients âgés de 12 ans et plus.

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Les histiocytoses constituent un groupe hétérogène de maladies rares caractérisées par une accumulation de cellules dérivées du monocyte et du macrophage. Leur évolution clinique est extrêmement variable, allant de formes limitées et bénignes à des formes disséminées parfois létales.
Des avancées considérables ont été réalisées dans la compréhension de la physiopathologie des histiocytoses langerhansiennes (HL) et autres histiocytoses du groupe L, comme la maladie d’Erdheim-Chester (MEC) et l’histiocytose indéterminée (HI).
De grands progrès thérapeutiques ont été obtenus dans les formes sévères réfractaires d’HL et dans la MEC grâce à l’utilisation d’inhibiteurs de BRAF, en particulier le vemurafenib, et/ou d’inhibiteurs de MEK, permettant une survie prolongée.
Enfin, les progrès de la génétique tumorale ont permis de considérer l’histiocytose indéterminée comme une entité à part entière. Les lésions intéressent essentiellement la peau et peuvent être très affichantes. Il existe en revanche peu de nouveautés concernant les histiocytoses non langerhansiennes cutanéomuqueuses.

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