Dossier : Comptes rendus des 15es JIRD

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Traiter en 10 minutes le thème “prévention et dépistage des cancers cutanés” est une mission impossible, qui a donc été traitée de façon partielle et partiale, en espérant stimuler le questionnement de nos pratiques. Pour des raisons évidentes de temps, le raisonnement déroulé s’appliquera essentiellement à la surveillance nævique assistée (ou mole mapping des Anglo-Saxons), sous forme de questions dont les réponses ne sont évidentes qu’en apparence.

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La médecine fait actuellement l’objet d’innovations diagnostiques et thérapeutiques. À l’image du mélanome métastatique qui a vu la mise sur le marché de 7 médicaments (thérapies ciblées et immunothérapies) depuis 2011, l’oncologie bénéficie d’innovations majeures, fortement portées par les médicaments. Ainsi, la prise en charge et le pronostic des cancers s’améliorent puisque la survie sans progression et globale a augmenté dans la plupart des localisations tumorales. L’impact budgétaire de ces innovations questionne la soutenabilité du système de remboursement solidaire. Les nouveaux médicaments en oncologie doivent maintenant être absorbés par un système de santé contraint écono

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Ce questionnement optimiste s’explique probablement par le chemin parcouru depuis 2011, qui a marqué un tournant fondamental dans la prise en charge du mélanome métastatique avec l’apparition de la première immunothérapie, puis de la première thérapie ciblée. En 7 ans, 11 traitements innovants ont ainsi été approuvés dans cette indication (fig. 1) et, pour un certain nombre de patients, ont changé de façon évidente le cours de leur maladie. Pourtant, même si la guérison semble être un objectif simple qui rassemble médecin et patient, mettre en évidence la guérison peut paraître difficile : parle-t-on de réponse complète ? De l’absence de trace visible de la maladie ? Est-ce avoir une espérance de vie normale ? Est-ce empêcher la récidive ? C’est, sans aucun doute, vivre sans traitement. Voici en quelques paragraphes un état des lieux des progrès effectués pour tenter de répondre à cette question.

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Dans nos cabinets consultent des patients souffrant de psoriasis de sévérité variable, léger à sévère. Il est nécessaire que nous puissions gérer le suivi de ceux traités par biothérapies. L’étude multicentrique prospective libérale City-Pso, menée auprès de dermatologues libéraux et mixtes, montre que 2/3 des 92 dermatologues interrogés renouvellent déjà des biothérapies. De nouvelles conditions de prescription datant de juillet 2019 établissent que, pour les anti-TNF (étanercept, adalimumab et certolizumab), après une initiation obligatoirement hospitalière, le renouvellement pourra se faire indéfiniment par le dermatologue libéral du patient.

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La maladie de Verneuil ou hidradénite suppurée (HS) est une affection folliculaire caractérisée pas des nodules inflammatoires douloureux et récidivants classiquement situés dans les plis. Ils s’associent à des lésions rétentionnelles (kystes et comédons) et peuvent évoluer vers un processus cicatriciel très particulier avec des fistules et des cicatrices en pont ou des cicatrices en corde.

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La dermatite atopique (DA) est une pathologie cutanée inflammatoire chronique évoluant par poussées. Sur le plan physiopathologique, la DA est une maladie complexe faisant intervenir des facteurs de prédisposition génétique et des facteurs environnementaux ayant pour conséquence une rupture de la barrière cutanée, perméable à de nombreux allergènes, ainsi qu’une réponse exagérée de la réponse immunitaire [1].

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Il est bien entendu impossible de dire qu’à un type cellulaire correspond une maladie inflammatoire dermatologique. C’est particulièrement vrai pour les pathologies infectieuses qui se manifestent plus généralement par des infiltrats polymorphes, dans lesquels tous les types cellulaires de l’inflammation peuvent coexister. Néanmoins, l’identification du ou des types cellules prédominant(s) dans les infiltrats cutanés est un des éléments clés du raisonnement diagnostique dermatopathologique. Ce raisonnement prend par ailleurs en compte l’architecture et la topographie des infiltrats (profondeur dans le derme, voire atteinte de l’hypoderme, densité et topographie précise) ainsi que les lésions élémentaires associées. Ces dernières peuvent s’intégrer dans un profil (pattern) inflammatoire (eczématiforme, dermatose d’interface lichénoïde…).

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Nous avons tous appris que les maladies inflammatoires et auto-immunes étaient la résultante d’un triptyque de régulation entre les gènes, l’environnement et le système immunitaire. Si l’on réfléchit plus loin, les maladies inflammatoires ne sont liées qu’à la dérégulation du système immunitaire (une maladie inflammatoire est immunitaire) et le système immunitaire est modulé non seulement par le polymorphisme des gènes mais aussi par toutes les petites molécules qui régulent l’expression des gènes (épigénome), par l’environnement, la structure des épithéliums, le neuropsychisme, le microbiote et le métabolisme, tous ces acteurs ayant un impact sur les cellules immunes.

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Comme nous l’avions annoncé lors des dernières Journées Interactives de Réalités thérapeutiques en Dermatologie, nous avons réalisé un sondage auprès des dermatologues ayant déjà participé aux JIRD pour leur demander s’il souhaitaient, pour 2020, revenir au Palais des Congrès de Versailles après la fin des travaux prévue pour juillet ou rester à Bordeaux.