Dossier : Peau et psy

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Les dermatologues sont régulièrement amenés à prescrire des psychotropes dans leur pratique clinique. En effet, ils sont souvent les seuls interlocuteurs des patients atteints de troubles psychodermatologiques primaires, parmi lesquels on retrouve : le délire d’infestation parasitaire, la trichotillomanie, les troubles factices, les troubles fonctionnels prurigineux ou encore le trouble de dysmorphie corporelle. La thérapie cognitivo-comportementale constitue un traitement de première intention dans la majorité des cas, mais la prescription de psychotropes, tels que les antidépresseurs, les antipsychotiques ou les anxiolytiques, peut parfois s’avérer nécessaire.

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Le trouble factice en dermatologie est un trouble psychiatrique rare caractérisé par des lésions cutanées auto-infligées. Il constitue un véritable défi clinique complexe pour les dermatologues confrontés à ces situations. Ce trouble est le reflet d’une grande souffrance psychologique pour le patient qui n’a pas trouvé moyen de l’extérioriser autrement. Le déni du caractère autoproduit des lésions met en difficulté le dermatologue qui doit, non seulement être capable d’identifier le trouble tout en acceptant, malgré lui parfois, d’être pendant longtemps le seul interlocuteur du patient dans ces prises en charge difficiles. En effet, le maintien de la relation soignant-soigné associé à une collaboration avec un psychiatre ou un psychologue, permettraient d’augmenter les chances de rémission chez ces patients ayant souvent des comorbités psychiatriques et psychologiques.

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Les stomatodynies sont des sensations pathologiques buccales qui ne sont pas en lien avec une pathologie muqueuse. Leur origine réside donc plutôt dans le système nerveux, avec des étiologies neurologiques pour certains patients et psychologiques pour d’autres. Les traitements sont peu codifiés mais reposent habituellement sur les antidépresseurs et les gabapentinoïdes. Les psychothérapies peuvent aussi être utiles.

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Parce qu’aucune classification n’avait été proposée sur la base d’un consensus international, un groupe d’experts en psychodermatologie (désigné par la Task Force de psychodermatologie de l’EADV, l’ESDaP et l’APMNA) s’est réuni pour croiser ses connaissances en dermatologie et en psychiatrie, afin d’unifier la terminologie utilisée et d’améliorer la reconnaissance et l’approche des troubles psychodermatologiques.

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Les relations entre peau et psychisme sont multiples et parfois complexes. Dépassant bien largement les polémiques du siècle dernier, que l’on sait désormais injustifiables (pour chacun des deux camps), où certains déniaient toute participation du psychisme aux maladies cutanées alors que d’autres voulaient faire du stress la cause de tout, il est clair que le stress n’est pas une cause des maladies cutanées mais aussi que les facteurs psychiques modulent régulièrement celles-ci.