Les proliférations fibroblastiques et myofibroblastiques représentent 12 % des tumeurs des tissus mous de l’enfant. Elles sont souvent superficielles, donnant des lésions principalement vues par les dermatologues. Les proliférations bénignes sont de loin les plus fréquentes, mais certaines de ces entités, même si elles ne donnent jamais de métastases, ont un pronostic incertain, avec un risque élevé de récidive locale et d’extension mutilante. D’autres entrent dans le cadre de maladies génétiques.
Il est indispensable de savoir les reconnaître et de les classer correctement afin de pouvoir proposer une prise en charge adaptée, tout en sachant que certaines peuvent/doivent être ôtées chirurgicalement mais que d’autres, au contraire, peuvent/doivent être laissées en place et surveillées.
Enfin, certains patients doivent bénéficier d’un conseil génétique. Le diagnostic est toujours anatomoclinique, prenant en compte différents facteurs comme l’âge d’apparition, le siège, le caractère unique ou multiple des lésions. Le diagnostic histopathologique est le plus souvent facile s’il tient compte de toutes ces données.