Dossier : Photodermatoses de l’enfant
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Les photodermatoses constituent un spectre de maladies ayant en commun une sensibilité exagérée et anormale de la peau au soleil. Chez l’enfant, elles sont considérées comme rares. Parmi les raisons évoquées, les enfants sont mieux protégés du soleil par leurs parents (que les adultes eux-mêmes), et les photosensibilisations médicamenteuses sont inhabituelles car les enfants prennent de fait peu de médicaments.

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La biopsie unguéale représente un geste incontournable à la fois diagnostique, pronostique et parfois thérapeutique, qu’aucun dermatologue ne devrait redouter. Une connaissance de l’anatomie de l’appareil unguéal est cruciale et guide le choix du type de biopsie. Un produit anesthésiant approprié et une infiltration lente garantissent au patient un acte quasi indolore. Les risques dystrophiques postopératoires sont rares, excepté si la biopsie touche la matrice proximale. Il est impératif de collaborer avec un dermatopathologiste expérimenté dans l’analyse des biopsies unguéales, qui sont parfois d’interprétation délicate.

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Les gammapathies monoclonales (GM) sont fréquentes dans la population générale. Leur prévalence est de 5 % après 70 ans et augmente avec l’âge. Elles peuvent être isolées sans conséquence clinique, on parle alors de gammapathie monoclonale de signification indéterminée ou “MGUS”, associées à une prolifération clonale dérégulée (myélome multiple, maladie de Waldenström, lymphome) et enfin associées à des manifestations cliniques indépendantes de la masse tumorale ou du taux de la gammapathie monoclonale. On parle de gammapathie monoclonale de signification clinique [1, 2].

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La syphilis est une infection sexuellement transmissible dont l’incidence ne cesse d’augmenter en Europe. Bien que les manifestations cutanéo-muqueuses soient reconnaissables, une confirmation biologique du diagnostic est nécessaire et permet également de suivre la guérison des patients après traitement. À l’heure actuelle, l’examen biologique de référence reste les tests sérologiques, mais de nouvelles méthodes de diagnostic direct permettent dorénavant de rattraper le diagnostic dans certaines situations cliniques complexes. De plus, une combinaison de plusieurs examens biologiques doit être utilisée dans les cas suspects de neurosyphilis et de syphilis congénitale.

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La dermatite atopique (DA) débute fréquemment dans les premiers mois de vie. Les formes de DA du nourrisson précoces et diffuses sont les plus à risque de comorbidités atopiques associées, de persistance, de sévérité et de chronicité. Le prurit peut être extrêmement invalidant et retentir sur la qualité de vie et le sommeil des enfants, et représenter un fardeau personnel et familial. En cas d’échec des traitements conventionnels reposant sur les dermocorticoïdes et les émollients, en l’absence de facteur aggravant, allergique ou d’inobservance (fréquence de la corticophobie), des traitements systémiques peuvent être envisagés chez le petit enfant en cas de DA sévère et chronique.

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La stigmatisation est la mise à l’écart d’un individu (ou d’un groupe d’individus) parce qu’il est différent. L’intériorisation de cette mise à l’écart conduit à l’autostigmatisation. Les patients atteints de maladies dermatologiques sont souvent stigmatisés, parce que leur apparence est différente mais aussi parce que leur comportement est différent. De plus en plus d’études objectivent cela mais les actions pour dénouer le cercle vicieux dermatose-stigmatisation-dépression restent trop limitées. Traiter les patients est évidemment un point-clé mais n’est pas toujours possible et ne suffit pas toujours.

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L’urticaire cholinergique est une forme d’urticaire chronique inductible. Les poussées sont déclenchées par l’élévation active ou passive de la température corporelle lors d’un exercice physique, d’une émotion ou d’un bain chaud par exemple. Elle touche plus fréquemment l’homme jeune avec un âge moyen de début à 16 ans. La forme classique est caractérisée par la survenue de papules érythémateuses prurigineuses en tête d’épingle entourées d’un halo érythémateux. Le diagnostic est clinique, basé sur l’interrogatoire et la réalisation d’un test de provocation. Le diagnostic différentiel principal est l’anaphylaxie alimentaire ou médicamenteuse induite par l’exercice physique, à évoquer en cas de symptômes d’anaphylaxie au moment des poussées. L’objectif du traitement est à définir avec le patient, en fonction de la sévérité et du retentissement de la maladie.

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Bien que le psoriasis soit une maladie inflammatoire chronique, il est possible aujourd’hui de traiter efficacement un grand nombre de patients. Pour affiner la stratégie thérapeutique, la question se pose de l’intérêt, pour nos derniers traitements déjà si efficaces, de la position d’un traitement plus précoce pour potentiellement diminuer la mémoire immunologique avant qu’elle ne s’installe.
Les premières études donnent de l’espoir quant à ce positionnement qui, s’il se confirme, sera peut-être intégré dans nos recommandations. Ce traitement précoce permettra, sans aucun doute, à nos patients de récupérer un meilleur parcours de vie et peut-être d’éviter l’apparition de comorbidités, ce qui demandera d’être confirmé par des études prospectives.

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