Dossier : Pathologies buccales de l’adulte
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Le pemphigus est une maladie bulleuse auto-immune rare, débutant le plus souvent par des érosions buccales traînantes douloureuses isolées. Une bonne connaissance de ses manifestations buccales est nécessaire car elle permet de poser le diagnostic précocement et de rapidement débuter un traitement adapté. La prise en charge thérapeutique a d’ailleurs considérablement changé au cours des dernières années car le rituximab est désormais le traitement de première intention, permettant d’éviter les complications anciennement observées avec la corticothérapie générale prolongée à forte dose.

Dossier : Pathologies buccales de l’adulte
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Les lésions pigmentées de la muqueuse buccale sont souvent de découverte fortuite. Une lésion pigmentée unique peut être d’origine mélanocytaire (éphélide, lentigo, macule mélanotique, nævus, mélanome), vasculaire (varices linguales, lac veineux) ou exogène (langue villeuse, tatouage). Un mélanome doit être évoqué systématiquement, d’autant plus si la lésion est extensive et située au maxillaire supérieur. Des lésions pigmentées multiples peuvent évoquer des syndromes héréditaires (syndrome de Peutz-Jeghers notamment) ou acquis (syndrome de Laugier). Une pigmentation diffuse peut correspondre à une mélanose tabagique, une pigmentation ethnique, un lichen pigmentogène, une cause médicamenteuse ou une cause systémique (endocrinopathie, carence, hémochromatose).

Dossier : Pathologies buccales de l’adulte
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Le lichen plan est une dermatose chronique inflammatoire auto-immune à médiation cellulaire qui touche fréquemment la muqueuse orale. Son étiologie demeure inconnue. À la différence du lichen plan cutané, le lichen plan oral évolue souvent pendant de nombreuses années, avec des modifications progressives et profondes de l’aspect clinique au cours du temps et sous l’influence de divers facteurs exogènes. Par convention, quatre phases successives de la maladie peuvent être distinguées, sans une limite précise entre elles : une phase initiale, une longue phase intermédiaire avec alternance de périodes d’activité et de repos (quiescence), qui comporte un risque de transformation maligne, un stade tardif dont l’activité est habituellement diminuée mais qui conserve le risque de transformation et un état cicatriciel ou “post-lichénien” où l’activité est nulle, minime voire indétectable. Cet état souvent non diagnostiqué, car cliniquement méconnu, garde le même risque de transformation maligne, d’où l’importance d’un suivi régulier sur le long terme.

Revues générales
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Les condylomes sont principalement dus aux papillomavirus humains non oncogènes et sont une infection sexuellement transmissible. La prise en charge de ces lésions est peu codifiée et souvent complexe pour le praticien. Certaines situations cliniques comme les condylomes récidivants et/ou multiples, mais aussi leur présence chez des populations spécifiques (immunodéprimés ou chez les femmes enceintes), nécessitent un ajustement de ses pratiques habituelles. Les principaux traitements utilisés sont les traitements ablatifs, immunomodulateurs, chimiques (appliqués par le patient ou le médecin) et sont à adapter aux patients. Une prise en charge multidisciplinaire est parfois nécessaire.

Dossier : Compte rendu des 18es JIRD
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Les changements de climats et des températures modifient le risque de maladies vectorielles et de maladies liées à l’eau. Enfin, le réchauffement du climat avec la fonte des glaciers expose à la réémergence de microbes préhistoriques appelés les “super bugs” avec une résistance aux anti-infectieux partiellement inconnue.
Dans ce flash, nous rappellerons quelques cas de maladies vectorielles importantes à connaître pour le dermatologue, quelques dermatoses liées à l’eau et expliquerons le concept de “super bugs”.

Dossier : Compte rendu des 18es JIRD
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De multiples critiques sont faites sur les ingrédients des cosmétiques. En ce qui concerne le risque sur la santé humaine, on reproche à certains composants leurs risques photo-allergisants de contact, d’être des perturbateurs endocriniens (PE), d’avoir un pouvoir oncogène et de ne pas pouvoir être détruits par l’organisme dans lequel ils auraient pénétré comme pour les nanoparticules ou les PFAs [1]. On leur reproche aussi un impact environnemental négatif par leurs composants perturbateurs endocriniens, leur impact sur les coraux, la faune et la flore marines, le recours à des composants dérivés de la pétrochimie et l’utilisation de plastique pour leurs emballages ou la consommation d’eau qu’ils induisent.

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